Création et exploitation actuelle de la société
Je profite de cette occasion pour remercier tous mes fournisseurs pour la confiance qu'ils m'ont témoignée, à tous mes clients à qui je fournis du verre de recyclage.
Toute ma gratitude également aux personnes qui m'ont aidé à reprendre ces activités, spécialement à la société Vetropack (Vetrorecycling), ainsi qu'à la famille Orllati et en particulier à Avni et Jeti.
Merci à vous tous !
André Ruffet
C'est en 1988 qu'André Ruffet créa la société André Ruffet Transport, dont le but premier était la commercialisation et le transport du verre de recyclage. Après plusieurs démarches et prises de contact en France voisine, il obtint et signa un contrat avec l'animateur de BSN Rhône Alpes, M. Jean Denis et M. André Dumas comme commercial. Le volume annuel s'élevait alors à 5000 tonnes.
Pour ce faire, une place de stockage avait été aménagée sur le site de la déchetterie d'Arzier-LeMuids. Le verre collecté dans les communes de la région était stocké sur cette place et chargé ensuite sur des camions à destination de la France. La demande devenant de plus en plus forte, des contacts furent pris avec la société Vetrorecycling à Bulach. Pendant plusieurs mois, les excédents collectés à Renens (centre de tri pour la verrerie de St. Prex) étaient vendus, chargés et transportés sur le dépôt d'Arzier par André Ruffet Transport.
En 1995, la société changea de nom: André Ruffet Transport devint Euroverre Recycling. Le dépôt d'Arzier fut abandonné et un nouveau site aménagé à La Ballastière à Gland. Les motifs de ce déménagement étaient un accroissement des activités et la zone de 40 tonnes par rapport à la douane de Chavannes.
Devenu un acteur important sur le marché du verre de recyclage, André Ruffet fût approché par la sté. Louis Vial qui exploitait deux centres de traitements, dont l'un à St. Romain le Puy et l'autre à Vergèze sur le site de la verrerie du Languedoc, lieu de production et de mise en bouteille de l'eau Perrier. En parallèle, des contacts furent pris avec un centre de tri dans la région de Milan. C'est ainsi qu'une partie du verre collecté partait à destination du sud de la France, une autre à destination de la maison mère de la sté. Louis Vial à St. Romain–Le Puy (région Stéphanoise) et le solde pour l'Italie.
En 2006, afin de diminuer les coûts de transports, dûs en particulier la RPLP, et de centraliser les flux provenant des clients de Suisse Romande, le site déménagea à Bioley–Orjulaz. Afin de respecter les normes environnementales du Canton de Vaud, un dépôt couvert de 2000 m2 pour le stockage du verre fut construit.
En 2008, afin de rentabiliser ses investissements, GestValor entreprit l'étude et la construction d'un centre de tri de dernière génération. Avec quelques mois de retard, la mise en service de l'exploitation eut lieu et la production de calcin pour l'industrie verrière débuta. Malheureusement, après un an d'exploitation, les problèmes liés à une saturation du marché et à l'euro mirent à mal les finances de la société. Les actionnaires décidèrent alors, en décembre 2010, de cesser toute activité et de déposer le bilan.
En janvier 2010, André Ruffet reste seul à bord. Il décide de ne pas laisser tomber les fournisseurs dans une période de gros tonnages et négocie avec la juge du Tribunal de La Côte, l'Office des poursuites et la sté. de leasing. Tous, sans exception, lui donnent leur accord. La quasi totalité de ses fournisseurs ainsi que la totalité de ses clients le suivent.
En résumé, après 22 années d'exploitation de ces sociétés, André Ruffet est reparti à zéro, comme il y a 22 ans en arrière !
Aujourd'hui, GestValor récolte et transporte environ 3000 tonnes de verre par mois. Pour ce faire, la société affrète trois transporteurs indépendants à l'année, dont Yann Besson, beau-fils d'André Ruffet, Pierre–André Vulliamy et Eric Grand.